N’ayant toujours pas de logement, quelques jours avant la rentrée, mes parents et moi sommes allés sur place afin de trouver. Nous avons regardé les annonces sur les journaux (qui ne sont pas très répandues en Belgique) et surtout sur internet afin de trouver un « kot » comme disent nos voisins belges.
Le premier endroit où je suis allée est l’école partenaire, et le Manneken Pis se situant juste à côté ! ^^
Money Money Money
Honnêtement, j’ai « survécu » avec 100€ par mois. Mais je pense être un cas exceptionnel, et je pouvais difficilement demander de l’aide à mes parents à cette époque. J’ai donc dû me débrouiller avec mon argent de poche habituel de Clermont, et mes bourses ont financé le logement et voyages.
Je payais un loyer de 400€ par mois, et je vivais en colocation vers la gare du midi qui est plutôt bien desservie, et pas très loin du centre-ville.
Se déplacer à Bruxelles
Dans la ville, je me déplaçais majoritairement en transports en commun, surtout le métro. Le reste du temps je marchais. J’ai acheté un abonnement annuel de 120€, tarif très avantageux comparé à nos tarifs nationaux. Carte qui donne accès aux bus, trams et métros.
Être Erasmus à Bruxelles
Finalement, à part mon colocataire belge, j’ai passé la majeure partie de mon temps avec les autres élèves Erasmus, français, finlandais, italiens, espagnols, portugais, slovaques etc. Il y avait aussi des russes, des irlandaises, des canadiennes et une roumaine !
Pour ce qui est des sorties, on sortait dans les bars en général, particulièrement le
très célèbre Delirium. Ne loupez les
Antitapas pour rien au monde ! (1 par mois environ)
En termes de voyages, je suis restée quelques jours à Amsterdam, et j’ai passé une journée à Bruges.
Lieux incontournables :
Et pour miamer ?
A part le riz, les pâtes et légumes en conserves chez moi, j’ai mangé une quantité impressionnante de gaufres, et pas mal de frites aussi, mais avoir une friterie en bas de sa rue ça n’aide pas.
Personnellement j’ai dû faire une croix sur la viande et le poisson. Je me suis également passée de pain, pas pour le prix, mais pour le goût par contre.
« Tu sais me passer le sel ? »
Les Belges mangent des frites, des gaufres, boivent énormément de bière, mais par contre ils ne mangent pas tant de chocolat. Et leur accent reste léger pour les Bruxellois.
Autre particularité, ils utilisent le verbe savoir à la place de pouvoir. C’est au départ très troublant, mais on s’y fait au point de le dire normalement à la fin du séjour. Par exemple : « Tu sais me passer le sel ? »
Etudier à Bruxelles
Je passais l’équivalent de mon semestre 4, c’est-à-dire le second semestre de ma L2 info-com. Mon établissement d’accueil était l’
IHECS.
Les enseignants sont des professionnels compétents, et à part les cours pour les 1ères années qui sont très théoriques, les cours de 2ème et 3ème années sont vraiment intéressants.
J’ai modifié certains de mes choix de cours en arrivant, grâce à des conseils d’étudiants belges, où en essayant certains cours par moi-même.
N’hésitez pas à demander des informations, poser des questions, soit aux étudiants locaux, soit au personnel administratif et aux personnes chargées de l’accueil des élèves étrangers. Ils sont tous très sympathiques.
Le cours de radio a été de loin mon favori, et pourtant je ne l’avais pas sélectionné au départ mais sur les bons conseils d’une dizaine de personnes, je m’y suis inscrite et je ne regrette pas ! Le cours de créativité valait aussi son pesant de cacahuètes. (Je pense que les enseignants y sont pour beaucoup)
Quand faut rentrer, faut rentrer !
Les paperasses de type fin de contrat Erasmus, sont obligatoires. Ça peut sembler pénible, mais au fond ce n’est pas grand-chose. Quelques papiers à faire signer, et à renvoyer.
Pour le retour, j’ai invité une amie à passer la dernière semaine chez moi, et elle m’a aidée à faire mes trois valises ! Tout en faisant de la place dans la sienne pour certaines de mes affaires. (Merci encore mille fois Fanny ahah)
J’ai bien triché autant que j’ai pu pour mes valises. J’avais l’air absolument ridicule à l’aéroport soit dit en passant, mais honnêtement je ne m’en serai jamais sortie toute seule, heureusement que j’avais ma super copine ! Le retour a donc été plutôt comique avec du recul, ça fait toujours des bons souvenirs.
J’ai peu gardé contact avec les autres étudiants, pas régulièrement en tout cas mais on sait qu’on peut se recontacter n’importe quand pour n’importe quelle raison. Je suis même allée voir un ami à Barcelone !
La validation de mon année a été légèrement compliquée puisque l’UBP nous octroie 2 points de moyenne générale, ce qui m’a ramené à 9 et quelques. Alors qu’avec mes notes belges j’atteignais les 11 et quelques. J’étais déjà un peu déçue, mais les partiels ont été plus difficiles que je ne l’imaginais. Au final, j’ai eu mon année (par compensation), c’est l’essentiel.
Le mot de la fin
Erasmus c’est l’occasion de faire des choses qu’on n’aurait jamais fait, alors profitez, lancez-vous, n’hésitez pas !